Nous avons roulé au travers des montagnes. Les pics enneigés de Jasper, les profondes vallées de North Thompson près de Clearwater, jusqu’à ce que nous atteignons les pentes abruptes près de Kamloops. Ce chemin venteux vers les « Rockies » au Nord de Vancouver, était quelque chose. Nous devions être à Powell River avant 19h alors nous avons sauté sur le premier traversier traversant la Sunshine Coast, ignorant complètement que nous aurions à en prendre un deuxième 2 heures plus tard. Cette route et ces 2 tours de traversier, avec les montagnes à l’arrière plan et l’air salin de la mer, nous ont mené jusqu’à Powell River, CB. Une petite ville où des choses extraordinaires se produisent.

Nous avons rapidement rencontré Thomas Gray, co-fondateur du Powell River Makerspace. Autour d’un dîner nous avons discuté des hauts et des bas du lancement d’ateliers collaboratifs dans les régions rurales; en les construisant en ne perdant pas de vue la communauté. Thomas avait l’expérience du Makerspace de Victoria. Dans cette perspective, il est un vétéran. Le makerspace grandit progressivement, avec l’aide de ses bénévoles et des membres de la communauté. Nous décidons rapidement d’avoir un évènement trottoir le jeudi suivant, afin de permettre aux passants d’utiliser la découpe laser et d’inclure la communauté dans nos discussions.

Pendant ce temps, c’était une semaine de récapitulation et de rattrapage pour nous. Nous installons notre bureau au Base Camp Café, à 2 pâtés de maison du makerspace. Après seulement quelques heures sur place, un homme nous demande si nous sommes avec Fab Labs Nation. Son nom est Broden D’Angio et il est conseiller en emploi chez Career Link, le centre d’emploi local. Nous avons une magnifique discussion sur le potentiel des makerspaces pour une ville comme Powell River et un peu plus tard, il nous planifie une rencontre à la bibliothèque publique, dans le milieu d’un évènement imminent de ré-inauguration le samedi suivant.

Une heure plus tard, Terry Noreault, directeur de la Bibliothèque Publique ouvre la porte arrière de la nouvellement construite bibliothèque où il est planifié d’installer un Fab Lab ou un makerspace et il nous introduit à Mark Merlino, coordinateur des Services aux Adultes et Megan Cole, coordonnatrice des Services aux Adolescents. Avec eux, nous parlons principalement des valeurs mises de l’avant dans la charte des Fab Labs et de ce que nous avons vu dans d’autres bibliothèques, dans l’Est, où les Fab Labs on été implantés avec succès. Cette tendance d’introduire des laboratoires dans des bibliothèques publiques croît à vue d’oeil. Il y a définitivement un besoin de partager l’information, les meilleures pratiques, les moins bonnes, des lignes directrices et des ateliers. Nous pensons tous qu’il serait très intéressant pour les gens des bibliothèques publiques à travers le pays de partager et de se rencontrer par vidéo-conférence et ainsi nous créerons un nouveau projet décrit dans notre wiki.

Le jour suivant, nous rencontrons Thomas au makerspace et installons notre machine à l’avant. Sous le soleil d’un beau début de soirée, nous invitons les passants à soumettre des designs à graver et couper. C’est notre chance d’échanger avec la communauté. Powell River est très chanceuse d’avoir une communauté aussi diversifiée. On y trouve artistes, techniciens, ingénieurs, étudiants secondaires et un mélange de scientifiques. C’est le coeur de la communauté. C’est où l’on trouvera un adolescent montrant à un père ou deux comment coder une planche Arduino. Les gens sont là pour partager. Ils sont là pour inspirer et expérimenter avec les machines. Après une soirée nous étions aussi inspirés par eux. Nous pouvions vraiment sentir que Thomas porte une vraie vision pour le makerspace et que l’évolution organique est au centre de celle-ci. Donner accès aux gens aux outils d’abord, engager la communauté dans des projets de R&D et stimuler la croissance de startup et d’entreprises coopératives dans le coin.

Et puis, après quelques jours à Powell River, nous devions continuer notre chemin et prendre le premier traversier vers l’Île de Vancouver. Nous étions tous très impressionnés par l’atmosphère et les ciels de la “Sunshine Coast”.

Merci à Maggie Rogers pour le titre de ce billet, vous pouvez écouter sa chanson ici.

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